L'immobilisme du voyageur nocturne Partie 2 PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Ashmaël   
Jeudi, 03 Novembre 2011 08:50

"Come on, squeal like a pig !"

Déliverance (John Boorman-1972)

"Buy the ticket, take the ride."

Hunter S. Thompson

Samedi soir. C'est drôle de constater la ritualisation qui gouverne nos vies. Boire des litres de vodka, remuer son gras de façon obscène sur de la merde sur cd, vomir sur des putes frigides, finir la nuit sur un banc de cellule de dégrisement ou dans un cocon de taule contre un platane, oui, mais le samedi soir seulement.

J'ai pas de boulot je m'en branle, je me bourre la gueule en semaine si je veut, toute la semaine si je veut. Ça stimule ma créativité. Je suis très attaché a l'image de l'artiste irascible et asocial, qui boit fume sniffe et s'injecte le peu d'argent qu'il gagne. Repousser les limites de son corps, expérimenter. Assez des bouffeurs de graines, adeptes de toute formes de déni, moines ascètes modernes, avec leurs colliers hindous bon pour l'énergie du corps, les bracelets magnétiques pour l'équilibre et toutes ces conneries quasi sectaires. Une nouvelle religion. On a toujours besoin de croire en quelque chose non? c'est trop difficile de se forger sa propre opinion. on en reviens toujours a la même chose. Je veut qu'on en revienne aux choses essentielles, les plaisirs du corps, les plaisirs de l'esprit, tout a un prix et si mon plaisir me coute ma santé soit. J'aurai vécu. Et au moment d'atteindre la clairière au bout de chemin je ne me retournerait pas. Je n'aurait pas de regrets. Je pourrait dire, j'ai vécu ma vie et elle était emplie de plaisir. et pas j'ai bouffé des graines et de l'herbe et j'ai l'impression d’être passé a coté de quelque chose. et en plus, j'ai la chiasse. Je me permet une petite parenthèse ici, histoire de mettre les choses au clair. malgré un ton un peu excessif, une narration décousue et un langage changeant, je prône la tempérance. Les exces et les plaisirs ne doivent pas empiéter sur la vie sociale et le but que l'on s'est fixé. C'était peut être évident mais je m'adresse parfois a des gens qui ont autant d'intellect qu'un bulot crevé laissé en plein soleil. Fin de la parenthèse.

J'ai envie de rester devant la télé toute journée, m'emplir la tête d'images vides, de sourires en plastique et d'espoir en carton pâte. et si j'y survit, je ferait un compte rendu. ca promet d’être intéressant. il va me falloir beaucoup de de vodka, d'absinthe, de nicotine et surement d'une drogue quelconque qui m’empêche de m'enfuir en courant ou d’empêcher mon cerveau de fondre. Apres ca j’aurai surement besoin de me retirer a la montagne, c'est pas que j'aime pas la ville, j'adore la ville, surtout le matin, sentir le bourdonnement de la bête qui s'éveille, mais j'aime pas les gens. Alors après avoir passé trop de temps devant la boite a image j'aurai du mal a croiser un de mes semblables sans lui cracher au visage. Et puis ca me reposera, difficile d'aller chercher a casser la gueule a une marmotte quand on est bourré le mardi soir... Sur ce, qui que tu soit et qui a réussi a lire cette merde dont je ne suis pas fier, bah putain, t'est content de ce que tu fait? pense a ta pauvre mère. Bonne soirée, bonne bourre, j'en ai rien a foutre. Vous me dégoutez et c'est pour ca que je vous aime. La prochaine fois, j’essayerai de trouver un juste milieu entre celui ci et le précèdent, je veut dire, j’essayerai de travailler mon texte quoi. Poil.

Mise à jour le Vendredi, 04 Novembre 2011 11:44
 

Ajouter un Commentaire


Code de sécurité
Rafraîchir